Accessoire incontournable pour faire la vaisselle, nettoyer la cuisine et la salle de bain ou encore pour l’hygiène corporelle, les éponges sont des produits que l’on utilise dans la vie quotidienne. Et pourtant, on ne sait pas toujours de quoi elles se composent.
Entre l’éponge naturelle et l’éponge synthétique, la version jetable et la version lavable, il y a en réalité une multitude de méthodes de fabrication. Et toutes les éponges n’ont pas la même durée de vie ni le même impact sur l’environnement. On vous en dit plus sur les matériaux et les procédés de fabrication des éponges (on sait que vous rêviez de devenir incollable à ce sujet !).
À l’origine, l’éponge est une espèce animale, que l’on retrouve dans presque tous les mers et océans du monde. Du fait de leur pouvoir d’absorption naturelle, elles sont utilisées depuis de nombreux siècles pour le nettoyage ménager et l’hygiène.
Avant d’obtenir l’éponge telle qu’on la connait dans nos foyers, il faut passer par plusieurs étapes. D’abord, il faut savoir que ce sont les squelettes des éponges marines qui sont utilisées. Ensuite, plusieurs types de traitements peuvent être appliqués, afin de les rendre plus molles et adaptées à l’utilisation que l’on en a.
Si l’on part d’un produit naturel (un animal, CQFD), il faut donc le faire passer par plusieurs traitements chimiques. Sans compter que les défenseurs de la cause animale ne sont clairement pas en faveur de l’utilisation de ce type d’éponge.
Dans un souci d’économie, de protection des animaux ou encore pour disposer d’un produit plus résistant, on a vu se développer les éponges végétales. Certaines d’elles sont désormais très populaires, comme l’éponge konjac, particulièrement appréciée pour sa douceur et donc idéale pour l’hygiène des bébés, mais aussi des enfants et des adultes. Comment la fabrique-t-on ? À partir de la racine de la plante asiatique qu’est la Konjac, réduite en poudre, puis mélangée à de l’eau, avant d’être solidifiée et de passer par plusieurs traitements thermiques.
Un autre végétal couramment utilisé pour confectionner des éponges est le luffa, une plante grimpante qui vient d’Afrique et d’Asie. C’est à partir du fruit que l’on fabrique l’éponge : on le laisse sécher, puis on extrait les graines et la pulpe, pour ne conserver ensuite que la partie fibreuse qui servira d’éponge. Avec un peu de motivation, vous pouvez donc confectionner vous-même vos éponges luffa, en les cultivant et en les récoltant à la maison ! Elles sont surtout utilisées pour faire la vaisselle ou le ménage, mais peuvent également être de bons exfoliants pour la peau.
On retrouve également de plus en plus d’éponges fabriquées à partir de végétaux non traités et/ou sans agents chimiques, tels que le lin, le bambou, le coton bio, la toile de jute, etc. Elles peuvent ainsi disposer d’une face absorbante et d’une autre face abrasive, en fonction des matières utilisées. Ce genre d’éponge est généralement lavable et réutilisable, et fait donc partie des accessoires zéro déchet incontournables.
L’éponge végétale à base de cellulose (provenant du bois et du coton) est la version la plus classique, celle que l’on retrouve majoritairement dans les rayons des magasins. Il s’agit bien d’une éponge d’originale végétale au départ, mais qui nécessite des traitements chimiques pour obtenir le produit final, et bien souvent d’autres fibres, ainsi que du sel pour créer artificiellement les trous de l’éponge.
Heureusement, il existe aussi des éponges artificielles qui sont conçues sans colorant et avec un maximum d’ingrédients d’origine naturelle, comme les éponges SPRiNG. Et si vous avez à cœur de préserver l’environnement à votre manière, notamment via le zéro déchet, ce type d’éponge est une bonne solution lorsqu’elle est proposée en version lavable. Lavable, vous dites ? Oui, il suffit de la passer en machine ou au lave-vaisselle selon les recommandations du fabricant, et elle sera de nouveau (presque) comme neuve.
Parmi les éponges les moins coûteuses et les plus résistances, il y a également celles fabriquées à partir de produits de synthèse, dérivés du pétrole. Rien qu’à la lecture de ces éléments, on comprend bien que les éponges synthétiques n’ont rien d’écologique, qu’elles sont potentiellement nocives pour la santé, et elles sont en plus jetables. Autrement dit, après quelques semaines d’utilisation, il n’y a qu’une seule issue : la poubelle. Elles restent toutefois très utilisées, notamment du fait de leur prix et de leur efficacité.
Dans la tendance zéro déchet et récup’ qui gagne du terrain en France, une autre forme d’éponge DIY commence à voir le jour : l’éponge tawashi. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Sa fabrication vous demandera un peu de temps, mais cette éponge a l’avantage d’être économique et écologique, car elle peut se fabriquer à la maison avec du tissu de récupération. Chaussettes trouées, t-shirt délavé ou encore robe devenue trop petite : il est possible d’utiliser tous types de vêtements et de linge pour faire une tawashi. Il vous faudra alors fabriquer un petit métier à tisser maison, puis suivre les conseils que vous trouverez sur notre page dédiée à l’éponge tawashi ou via des tutos en ligne.
C’est un type d’éponge qui convient pour le ménage dans toute la maison : pour nettoyer la salle de bain, pour faire les vitres, pour faire la vaisselle, etc. En somme, elle a les mêmes usages qu’une éponge classique, à cela près qu’elle est plus durable, dans les deux sens du terme. Durable sur le plan environnemental, parce qu’elle est issue de tissu qui était destiné à la poubelle, et durable sur le plan de la durée de vie, car elle est facilement lavable en machine et réutilisable.
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